Heure locale: 21:15 COVID-19
Langue:
Maison / / /

Tadjikistan

alt
Nom officiel: le Tadjikistan

Régime: République présidentielle

Parlement: à une Chambre, 181 députés élus pour 5 ans

Capitale: Douchanbé

Superficie: 143 100km2

Population: 8 mln d’habitants

Composition éthnique: Tadjiks - 72%, Ouzbeks - 18%, Russes - 1%

Langue officielle: le tadjik

Monnaie: somoni

Confession: musulmans - 99%

Décalage horaire: G.M.T +4 heures en hiver et +3 heures en été par rapport à Paris

Code téléphonique du pays: 992

Domaine Internet: tj

Voltage: 220 volts; fiche ronde bipolaire

Le Tadjikistan est un pays de montagnes qui occupent 93% du territoire du pays. Ce sont les chaînes de Tian-Shan, de Pamir et d’Issaro-Alaï. Les sommets les plus élevés sont le pic Ismaï Somoni (7 495 m) et le pic Istiqlol (7 135m). Plus de 50% du territoire du pays est situé  à l’altitude dépassant 3000m. Complexité du relief, grande amplitude des altitudes et grande vatiété de la flore et de la faune du pays font du Tadjikistan la Mecque de trekkeurs, d’alpinistes et d’amateurs de la nature.

Le climat du pays varie en fonction du relief. En une heure et demie de vol, les courageux peuvent changer la chaleur torride de la vallée de Bakhch contre le froid arctique des neiges éternelles du Pamir.

Plus de 1085 glaciers donnent naissance aux plus grandes rivières d’Asie Centrale.

La flore du Tadjikistan est présentée par plus de 5000 plantes, dont quelques dizaines d’espèces sont endémiques. Le monde animal est très riche: 84 espèces de mammifères, plus de 360 espèces d’oiseaux, 49 espèces de reptiles, 50 espèces de possons. Certaines espèces sont uniques: mouton Marco Polo, cerf de Boukhara, panthère de neige, ours brun de Tian-Shan, oie de montagne.

Le Tadjikistan est le pays de milliers de lacs alpins d’origine diverses.

Le caractère unique de la nature du pays favorise les activités touristiques comme randonnée, trek,alpinisme, chasse, chasse photographique, parapente, spéléologie.

Comme le Tadjikistan avant sa formation comme République Socialiste Soviétique en 1929 faisait partie de la Sogdiane, son histoire est en grandes lignes est celle de Samarcande et de Boukhara. Devenue indépendant  en 1991 en résultat de l’éclatement de l’URSS, le Tadjikistan a traversé une période de guerre civile dont il est sortie saigné à  blanc économiquement. Le pays connaît  également des problèmes sociaux et politiques.

Descendants des Scythes aryens, les Tadjiks parlent la langue tadjike qui appartient à la famille de langues indo-europeénnes (groupe iranien) et ressemble beaucoup à l’iranien et au farsi parlés en Iran, et au pachtou et au dari parlés en Afghanistan. Peuple sédentaire depuis cinq millénaires, les Tadjiks sont créateurs d’une grande culture artistique: littérature, la poésie surtout, musique, peinture et la visite des musées de Douchanbé, ou du site Pendjikent le prouveront dès les premières minutes de visite. Les cultures linguistique, spirituelle et  matérielle dans beaucoup de régions du pays sont réstées authentiques à cause de leur isolement dû au facteur géographique. L’originalité des articles d’artisanat  en dit long.

La cuisine  tadjike varie en fonction des régions et des zones climatiques, mais quelques plats forment la base de la gastronomie tadjike:

Chourbo – potage préparé à partir de viande, carottes, pommes de terre, oignon

Nokhoud chourbo – potage à base de mouton gras et de pois chiches

Chavla – bouillie au riz

Barak – petits raviolis servis avec le bouillon

Toukhoum barak – raviolis farcis à l’œuf

Damlama – espèce de pot-au-feu

Manty – raviolis cuits à la vapeur

Samosa – beignet enrobant un morceau de mouton, ou un morceau de potiron

Ougro – bouillon de viande, de légumes avec des pâtes
               
Les tadjiks restent fidèles aux traditions de leurs ancêtres, surtout en ce qui concerne l’hospitalité.
Après la paralysie économique due à la chute de l’Union Soviétique, le Tadjikistan commence à en revenir. Comme le pays doit être autosuffisant, la diversification de l’économie a lieu: industrie légère et  alimentaire, cultures industrielles comme coton, tabac et céréales. Les Tadjiks sont de bons cultivateurs et se connaisent bien en fruits et légumes. L’élevage des  moutons est très  développé. Le sous-sol du pays est riche en matières premières (pétrole, gaz, or, plomb,étain) mais c’est l’infrastructure qui manque. L’aluminium et le coton à fibres fines sont deux  articles principaux de l’exportation du pays. Le Tadjikistan, grâce à ses sources thermales, sources d’eaux acidulées, boues curatives saurait attirer nombre de  souffrants des maladies cardio-vasculaires, des voies respiratoires, des voies urinaires, du canal cholédoque, et d’autres, mais  la situation politique instable exclut, pour le moment, des voyages dans certaines régions du pays.

Les monts Fanski situées entre les chaînes Zéravchan et Hissar est le lieu préféré des touristes qui y découvrent le lac Iskanderkoul, «le lac d’Alexandre». Le lac est situé à 2 255m d’altitude et sa visite est accessible pratiquement à tout le monde. De 3,5km2  de plan d’eau et de plus de 60m de profondeur, ce lac est comme  un diamant enchâsse dans les montagnes. Le lac, le paysage, la flore et la faune rendent le lieu époustoufflant de beauté qui coupe le souffle. Les montagnes autour semblent polychromes à cause de la prédominance des tons rouge, bleuâtre et  violacé. L’érosion avait transformé les roches de la gorge Iskander-Daria en leur prêtant les formes de remparts, donjons et châteaux fantasques.

Les lacs Margouzor sont une autre destination priviligiée des touristes d’Occident. C’est un collier de sept lacs turquoise qui, en fonction de l’heure, changent de couleur du bleu ciel au bleu-vert. Le trek, ou la balade dans cet endroit (de 2000 à 2400m d’altitude) ne demande aucune formation sportive.
La visite de la ville antique de Pendjikent après la balade dans les montagnes sera une découverte inattendue, car le site archéologique découvert  par hasard en 1932 est une vraie ville médiévale avec ses maisons d’habitation, temples zoroastriens, palais des gouverneurs, esplanades et trottoirs et non une ville morte. Beaucoup de spécialistes l’appelle «la Pompei de la Sogdiane». Fondée au VIIIe s., la ville  disparaît, détruite par les Arabes, au VIIIe s. en cachant sous ses ruines les meilleurs échantillons de l’art sogdien qu’on peut admirer aujourd’hui aux musées du pays: peinture murale, sculptures, poteries, objets de culte, manuscrits.

Le petit musée au pied du site propose à l’attention des visiteurs les reproductions de la peinture  murale et quelques objets trouvés pendant les fouilles.
En ce qui concerne la ville moderne de Pendjikent (70km de Samarcande), c’est une petite ville (60 000 habitants) tadjike qui offre aux visiteurs quelques curiosités à visiter.

Le musée Rudaki présente d’une façon maestria l’histoire, les civilisations, les ethnies que  le pays avait connues. Les anumaux empaillés témoignent de la diversité de la faune de la région. Quelques stands sont réservés au zoroastrisme et autres religions. L’exposition de la peinture murale découverte lors des fouilles permet de juger les réalisations des Sogdiens dans les arts plastiques.

La mosquée Olim-Dodé (XIVe s) en activité est intéressante au point  de vue de son plan.

La balade au bazar montrera le niveau de vie des Tadjiks et la fertilité du sol.

La capitale du Tadjikistan – Douchanbé, avant 1925, a été un village où tous les lundi avait lieu le bazar.

Le nom du jour de la semaine, «Douchanbé», est devenu le nom de la capitale du pays. Située à 824m d’altitude, la  métropole (600 000 habitants) bénéficie d’un climat doux et agréable grâce au voisinage des montagnes. Ville jeune et privée de patrimoine artistique, Douchanbé peut proposer aux  voyageurs, quelques musées, dont le Musée national des Antiquités qui mérite la visite. Parmi les objets exposés, il y a  beaucoup qui ont été  trouvés lors des fouilles des sites gréco-bactriens. Les peintures murales, les originales, de Pendjikent produisent un effet. Un Bouddha gigantesque (13m) remontant au IVe s. frappe  l’imagination des visiteurs.

Khodjent, la deuxième ville du Tadjikistan au de vue économique est la plus ancienne ville du pays. Selon les historien grecs la ville avait  été fondée sur l’ordre d’Alexandre à la fin du IVe s. av. J.-C. et s’appelait à l’époque Alexandrie-Eskhte. La ville compte 180 000 habitants et les Ouzbeks sont majoritaires.

A voir

Les restes du système de fortification de la citadelle du Xe s.

L’ensemble architectural cheïkh Mousli ad-din (XIVe - XXe ss.) incluant mausolée, minaret, médersa et mosquée. Le décor de la mosquée est magnifique.

Formalités

Pour  voyager au Tadjikistan il faut avoir le visa de séjour et le passeport valable jusqu’à la fin de votre séjour.

Santé 

Consultez votre médecin avant de partir et vérifiez si vous n’avez pas besoin d’injections de rappel vaccinal tétanos, polio, dipthérie. Les vaccinations contre l’hépatite A et B sont conseillées.

Equipement:
  • Vêtements et chaussures en fonction de la formule de voyage (ballade,trek) et de la saison;
  • Sac de couchage en cas des nuits prévues dans la nature;
  • Lampe de poche, piles; adapteur universel pour prises de courant;
  • Pharmacie de poche: pastilles pour purifier l’eau, antibiothique à large spectre, collyre, antidiarrhéiques, différentes crêmes, bandages, pansements.